RUSIA VS BEVERLY HILLS
Programme
PIANO CONCERTO NO. 2 en do m. Op.18
Rachmaninov, Sergei - Arr. Iain Farrington
1. Moderato
2. Adagio sostenuto
3. Allegro scherzando
SYMPHONIC DANCES, Op 45
Rachmaninov, Sergei – Arr. Iain Farrington
1. Non Allegro
2. Andante con moto
3. Lento assai- Allegro vivace
Rusia vs Beverly Hills
Ce dialogue entre deux mondes se reflète dans les œuvres sélectionnées. Le Concerto pour piano n° 2 en ut mineur, op. 18, l’une de ses œuvres les plus emblématiques, condense l’essence du romantisme tardif, avec son expressivité débordante et son lyrisme passionné. D'autre part, les Danses Symphoniques, Op. 45, dernière œuvre orchestrale du compositeur, représentent une synthèse magistrale de son style, où brio rythmique et richesse harmonique cohabitent avec des références à sa propre musique et à la tradition liturgique russe.
Interprétées dans un format de chambre, ces pièces acquièrent une dimension plus intimiste sans perdre leur intensité expressive, nous permettant de découvrir de nouvelles nuances dans l'écriture de Rachmaninov. L'événement comptera sur la participation du pianiste Alain Del Real en tant que soliste et fait partie de la série innovante Symphonies en Miniature, qui propose depuis 2015 une réinterprétation du grand répertoire symphonique dans des formats réduits, faisant découvrir ces chefs-d'œuvre à de nouveaux publics.
Un voyage à travers deux chefs-d'œuvre
Le Concerto pour piano n° 2 en ut mineur, op. 18, composé en 1901, est l'une des œuvres les plus appréciées du répertoire classique. Dès ses accords d’ouverture solennels, le public est transporté dans un paysage sonore rempli de contrastes dramatiques, de mélodies glorieuses et d’une virtuosité éblouissante. Les moments contemplatifs du deuxième mouvement laissent place à un finale vibrant et triomphant, où le piano et l'orchestre s'entremêlent dans une danse passionnante.
De leur côté, les Danses symphoniques, Op. 45, dernière œuvre orchestrale de Rachmaninov, composée en 1940, explorent un univers musical qui allie rythmes vibrants, thèmes nostalgiques et symbolisme profond. Tout au long des trois mouvements, le compositeur cite ses propres œuvres et introduit des références au « Dies Irae », motif récurrent dans sa musique, culminant dans un finale plein d'énergie et de brillance technique.